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samedi 9 novembre 2013

Le banquet - Platon


« N’est-il pas étrange, Eryximaque, que pour d’autres dieux il y ait des hymnes et des péans composés par les poètes, et qu’en l’honneur de l’Amour, ce dieu si puissant et si grand, jamais encore un seul poète, parmi tous ceux qui ont existé, n’ai composé le moindre éloge ? »

« l’Amour n’a ni père ni mère »

« l’Amour est un des dieux les plus anciens »

« En fait si les dieux honorent particulièrement cette sorte de vaillance qui se met au service de l’amour, ils admirent, ils estiment, ils récompensent encore plus la tendresse du bien-aimé pour l’amant, que celle de l’amant pour ses amours : l’amant est en effet plus proche du dieu que l’aimé puisqu’un dieu le possède. »

« Si donc il n’y avait qu’une Aphrodite, il n’y aurait qu’un Amour. Mais comme elle est double, il y a de même, nécessairement, deux Amours. Comment nier qu’il existe deux déesses ? L’une, la plus ancienne sans doute, n’a pas de mère : c’est la fille du Ciel, et nous l’appelons Uranienne, ‘la Céleste’ ; l’autre, la plus jeune, est fille de Zeus et de Dioné, nous l’appelons Pandémienne, la ‘Populaire’. »

« Il faudrait même une loi qui interdise d’aimer les enfants : ainsi on ne gaspillerai pas tant de soin pour un résultat imprévisible. »

« Il est une science de cela, qui traite du mouvement des astres en même temps que des saisons de l’année ; elle s’appelle astronomie. »

« Toute impiété vient ordinairement de ne pas céder à l’amour bien réglé, de ne pas l’honorer, lui, le révérer en toute action, mais d’honorer l’autre amour, dans les rapports soit avec les parents vivants ou morts, soit avec les dieux. »

« Je vais maintenant, dit-il, couper par moitié chacun d’eux. Ils seront ainsi plus faibles, et en même temps ils nous rapporteront davantage puisque leur nombre aura grandi. »

« Les moitiés séparées cherchent à se rejoindre. »

« Bel indice, à mes yeux, de sa délicatesse : la déesse ne pose pas le pied sur ce qui est dur, mais sur ce qui est tendre. »

« Tout home en effet devient poète, même s’il a été auparavant étranger à la Muse, quand l’Amour l’a touché. »

« Parce que, pour un mortel, éternité et immortalité sont dans la procréation. Or le désir d’immortalité accompagne nécessairement celui du bien, d’après ce dont nous sommes covenus, s’il est vrai que l’amour a pour objet de posséder à jamais le bien. Il s’ensuit nécessairement de ce que nous avons dit, que l’amour a aussi pour objet l’immortalité. »

« Et cette beauté ne lui apparaîtra pas comme un visage, ni comme des mains ou rien d’autre qui appartienne au corps. »

Le banquet - Platon

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