Readings

Syringa's bookshelf: read

Le livre du voyage
Prom Nights from Hell
The Collapse of Western Civilization: A View from the Future
Le Jeûne
Le petit guide de la cure de raisin
Le Libraire De Selinonte
Benedict Cumberbatch: The Biography
Exploration Fawcett: Journey to the Lost City of Z
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Le tour du monde en 80 jours
Professeur Cherche élève Ayant Désir De Sauver Le Monde
Elif Gibi Sevmek
Hikâyem Paramparça
The Enchantress of Florence
Anglais BTS 1re & 2e années Active Business Culture
Réussir le commentaire grammatical de textes
Epreuve de traduction en anglais
Le commentaire littéraire anglais - Close Reading
Réussir l'épreuve de leçon au CAPES d'anglais - Sujets corrigés et commentés
Le pouvoir politique et sa représentation - Royaume-Uni, Etats-Unis


Syringa Smyrna's favorite books »

dimanche 28 décembre 2014

Le tour du monde en 80 jours – Jules Verne


« C’était un homme qui avait dû voyager partout, - en esprit, tout au moins. »



« On ne connaissait à Phileas Fogg ni femme ni enfants, - ce qui peut arriver aux gens les plus honnêtes, - ni parents ni amis, - ce qui est plus rare en vérité. »



« Un garçon âgé d’une trentaine d’années se montra et salua.

‘Vous êtes Français et vous vous nommez John ? lui demanda Phileas Fogg.

-Jean, n’en déplaise à monsieur, répondit le nouveau venu, Jean Passepartout, un surnom qui m’est resté, et que justifiait mon aptitude naturelle à me tirer d’affaire. »



« Il convient de dire ici que les ‘bonhommes’ de Mme Tussaud sont des figures de cire, fort visitées à Londres, et auxquelles il ne manque vraiment que la parole. »



« Il ne se permettait aucun geste superflu. On ne l’avait jamais vu ému ni troublé. C’était l’homme le moins hâté du monde, mais il arrivait toujours à temps. Toutefois, on comprendra qu’il vécût seul et pour ainsi dire en dehors de toute relation sociale. Il savait que dans la vie il faut faire la part des frottements, et comme les frottements retardent, il ne se frottait à personne. »



« Là, un domestique lui remit le Times non coupé, dont Phileas Fogg opéra le laborieux dépliage avec une sûreté de main qui dénotait une grande habitude de cette difficile opération. »



« Un minimum bien employé suffit à tout. »



« Un bon Anglais ne plaisante jamais, quand il s’agit d’une chose aussi sérieuse qu’un pari, répondit Phileas Fogg. Je parie vingt mille livres contre qui voudra que je ferai le tour de la terre en quatre-vingts jours ou moins, soit dix-neuf cent vingt heures ou cent quinze mille deux cents minutes. Acceptez-vous ? »



« On sait  l’intérêt que l’on porte en Angleterre à tout ce qui touche à la géographie. »



« Parier est dans le tempérament anglais. »



« Puis il se fit servir à déjeuner dans sa cabine. Quant à voir la ville, il n’y pensait même pas, étant de cette race d’Anglais qui font visiter par leur domestique les pays qu’ils traversent. »



« Très curieux, très curieux ! se disait Passepartout en revenant à bord. Je m’aperçois qu’il n’est pas inutile de voyager, si l’on veut voir du nouveau. »



« Il ne voyageait pas, il décrivait une circonférence. »



« Derrière eux, quelques brahmanes, dans toute la somptuosité de leur costume oriental, traînaient une femme qui se soutenait à peine.

Cette femme était jeune, blanche comme une Européenne. Sa tête, son cou, ses épaules, ses oreilles, ses bras, ses mains, ses orteils étaient surchargés de bijoux, colliers, bracelets, boucles et bagues. Une tunique lamée d’or, recouverte d’une mousseline légère, dessinait les contours de sa taille. »



« La chance qui nous échappe peut se représenter au moment suprême. »



« Il se fit comme une résurrection dans cette foule assoupie. »



« Mrs. Aouda remercia ses sauveurs avec effusion, par ses larmes plus que par ses paroles. Ses beaux yeux, mieux que ses lèvres, furent les interprètes de sa reconnaissance. »



« Il accomplissait envers elle les devoirs de la politesse la plus stricte, mais avec la grâce et l’imprévu d’un automate dont les mouvements auraient été combinés pour cet usage. »



« Toutefois, ses grands yeux ‘limpides comme les lacs sacrés de l’Himalaya’ ! Mais l’intraitable Fogg, aussi boutonné que jamais, ne semblait point homme à se jeter dans ce lac. »



« Le développement panoramique de ces îles était superbe. D’immenses forêts de lataniers, d’arecs, de bambousiers, de muscadiers, de tecks, de gigantesques mimosées, de fougères arborescentes, couvraient le pays en premier plan, et en arrière se profilait l’élégante silhouette des montagnes. »



« Les montagnes, c’est-à-dire les profils, lui manquent. »



« Pendant les journées du 3 et du 4 novembre, ce fut une sorte de tempête. »



« Dans ce singulier pays, où les hommes ne sont certainement pas à la hauteur des institutions, tout se fait ‘carrément’, les villes, les maisons et les sottises. »



« ce voyage, si fécond en déconvenues. »



« En effet, en marchant vers l’est, Phileas Fogg allait au-devant du soleil, et, par conséquent, les jours diminuaient pour lui d’autant de fois quatre minutes qu’il franchissait de degrés dans cette direction. Or, on compte trois cent soixante degrés, multipliés par quatre minutes, donnent précisément vingt-quatre heures, - c’est-à-dire ce jour inconsciemment gagné. »



« En vérité, ne ferait-on pas, pour moins que cela, le Tour du Monde ? »

« C’était un homme qui avait dû voyager partout, - en esprit, tout au moins. »

« On ne connaissait à Phileas Fogg ni femme ni enfants, - ce qui peut arriver aux gens les plus honnêtes, - ni parents ni amis, - ce qui est plus rare en vérité. »

« Un garçon âgé d’une trentaine d’années se montra et salua.
‘Vous êtes Français et vous vous nommez John ? lui demanda Phileas Fogg.
-Jean, n’en déplaise à monsieur, répondit le nouveau venu, Jean Passepartout, un surnom qui m’est resté, et que justifiait mon aptitude naturelle à me tirer d’affaire. »

« Il convient de dire ici que les ‘bonhommes’ de Mme Tussaud sont des figures de cire, fort visitées à Londres, et auxquelles il ne manque vraiment que la parole. »

« Il ne se permettait aucun geste superflu. On ne l’avait jamais vu ému ni troublé. C’était l’homme le moins hâté du monde, mais il arrivait toujours à temps. Toutefois, on comprendra qu’il vécût seul et pour ainsi dire en dehors de toute relation sociale. Il savait que dans la vie il faut faire la part des frottements, et comme les frottements retardent, il ne se frottait à personne. »

« Là, un domestique lui remit le Times non coupé, dont Phileas Fogg opéra le laborieux dépliage avec une sûreté de main qui dénotait une grande habitude de cette difficile opération. »

« Un minimum bien employé suffit à tout. »

« Un bon Anglais ne plaisante jamais, quand il s’agit d’une chose aussi sérieuse qu’un pari, répondit Phileas Fogg. Je parie vingt mille livres contre qui voudra que je ferai le tour de la terre en quatre-vingts jours ou moins, soit dix-neuf cent vingt heures ou cent quinze mille deux cents minutes. Acceptez-vous ? »

« On sait  l’intérêt que l’on porte en Angleterre à tout ce qui touche à la géographie. »

« Parier est dans le tempérament anglais. »

« Puis il se fit servir à déjeuner dans sa cabine. Quant à voir la ville, il n’y pensait même pas, étant de cette race d’Anglais qui font visiter par leur domestique les pays qu’ils traversent. »

« Très curieux, très curieux ! se disait Passepartout en revenant à bord. Je m’aperçois qu’il n’est pas inutile de voyager, si l’on veut voir du nouveau. »

« Il ne voyageait pas, il décrivait une circonférence. »

« Derrière eux, quelques brahmanes, dans toute la somptuosité de leur costume oriental, traînaient une femme qui se soutenait à peine.
Cette femme était jeune, blanche comme une Européenne. Sa tête, son cou, ses épaules, ses oreilles, ses bras, ses mains, ses orteils étaient surchargés de bijoux, colliers, bracelets, boucles et bagues. Une tunique lamée d’or, recouverte d’une mousseline légère, dessinait les contours de sa taille. »

« La chance qui nous échappe peut se représenter au moment suprême. »

« Il se fit comme une résurrection dans cette foule assoupie. »

« Mrs. Aouda remercia ses sauveurs avec effusion, par ses larmes plus que par ses paroles. Ses beaux yeux, mieux que ses lèvres, furent les interprètes de sa reconnaissance. »

« Il accomplissait envers elle les devoirs de la politesse la plus stricte, mais avec la grâce et l’imprévu d’un automate dont les mouvements auraient été combinés pour cet usage. »

« Toutefois, ses grands yeux ‘limpides comme les lacs sacrés de l’Himalaya’ ! Mais l’intraitable Fogg, aussi boutonné que jamais, ne semblait point homme à se jeter dans ce lac. »

« Le développement panoramique de ces îles était superbe. D’immenses forêts de lataniers, d’arecs, de bambousiers, de muscadiers, de tecks, de gigantesques mimosées, de fougères arborescentes, couvraient le pays en premier plan, et en arrière se profilait l’élégante silhouette des montagnes. »

« Les montagnes, c’est-à-dire les profils, lui manquent. »

« Pendant les journées du 3 et du 4 novembre, ce fut une sorte de tempête. »

« Dans ce singulier pays, où les hommes ne sont certainement pas à la hauteur des institutions, tout se fait ‘carrément’, les villes, les maisons et les sottises. »

« ce voyage, si fécond en déconvenues. »

« En effet, en marchant vers l’est, Phileas Fogg allait au-devant du soleil, et, par conséquent, les jours diminuaient pour lui d’autant de fois quatre minutes qu’il franchissait de degrés dans cette direction. Or, on compte trois cent soixante degrés, multipliés par quatre minutes, donnent précisément vingt-quatre heures, - c’est-à-dire ce jour inconsciemment gagné. »

« En vérité, ne ferait-on pas, pour moins que cela, le Tour du Monde ? »

Le tour du monde en 80 jours – Jules Verne

PROM NIGHTS FROM HELL – Paranormal prom stories by five extraordinary authors – Meg Cabot / Kim Harrison / Michele Jaffe / Stephenie Meyer / Lauren Myracle

« But I know he’s here. I can feel him. »

« I mean, the guy looks like he walked straight out of an Abercrombie & Fitch catalog or something. You can’t trust a guy who’s that, well, perfect. »

« And okay, she’s never been the shiniest fork in the drawer. »

« What I don’t know about girls could fill the East River. »

« It doesn’t seem to occur to him that the last thing a guy my age is likely to be doing in a girl’s bedroom at two in the morning is homework. »

The Exterminator’s Daughter – Meg Cabot

« His laugh made me think of dead leaves. »

« My question had been a conversation opener. »

« Desperate for a heart-stopping romance, no matter the cost ? »

« My grief was my own, a skeleton that would rattle forever within me. »

The Corsage – Lauren Myracle

« ‘My apologies’ he said, taking my hand, and my breath caught, not because he was touching me, but because his accent wasn’t Midwestern. Sort of a slow, soft exhalation laced with a crisp preciseness that told of taste and sophistication. I could almost hear the clink of crystal and soft laughter in it, the comforting sounds that more often than not had lulled me to sleep as the waves pushed on the beach. »

Madison Avery and the Dim Reaper – Kim Harrison

« He hit her with one of his half smiles, too cool to pull out a big grin. »

« Miranda wondered if everyone had a voice in their head permanently set to the U-Suck channel. »

« Because I know what it’s like to be far from home, alone, trying to fit in. And to never be able to tell anyone the truth abut who you are »

Kiss and Tell – Michele Jaffe

« Is there some kind of girl-law that demands they spend a certain percentage of every event in the bathroom together ? »

« She was a walking contradiction in more ways than height – both dark and light with her inky hair and chalky skin, both delicate and hard with her tiny, sharp features, and both inviting and repellent with the mesmerizing undulations of her body under the hostile expression on her face.
Only one thing about her was not ambiguous – her dress was, without question, a work of art : Bright red tongues of leather flame bared her pale shoulders and licked down her willowy curves until they kissed the floor. As she crossed the dance floor, female eyes followed the pathway of the dress with envy and male eyes followed it with lust. 
There was another phenomenon that followed her ; as the girl in the fiery dress passed through the dancers, little gasps of horror and pain and embarassment rippled out from around her in strange eddies that could only be coincidence. A high heel cracked, twisting the ankle inside it. A satin dress split along a seam from thigh to waist. A contact lens popped out and was lost on the dirty floor. A vital bra strap snapped in two. A wallet slipped from a pocket. An unexpected cramp announced an early period. A borrowed necklace scattered in a shower of pearls to the floor. »

Hell on Earth – Stephenie Meyer

PROM NIGHTS FROM HELL – Paranormal prom stories by five extraordinary authors – Meg Cabot / Kim Harrison / Michele Jaffe / Stephenie Meyer / Lauren Myracle

The collapse of Western Civilization – A View from the Future by Naomi Oreskes and Erik M. Conway


« Science fiction writers construct an imaginary future ; historians attempt to reconstruct the past. »



« Knowledge did not translate into power. »



« In the 1970’s, scientists began to recognize that human activities were changing the physical and biological functions of the planet in consequential ways. »



« Meanwhile, , a different version of denial emerged in non-industrialized nations, which argued that the threat of climate change was being used to prevent their development. »



« artists were among the first to truly grasp the significance of the changes that were occuring. »



« While reductionism proved powerful in many domains, particularly quantum physics and medical diagnostics, it impeded investigations of complex systems. »



« Western scientists built an intellectual culture based on the premise that it was worse to fool oneself into believing in something that did not exist than not to believe in something that did. »



« A key attribute of the period was that power did not reside in the hands of those who understood the climate system, but rather in political, economic, and social institutions that had a strong interest in maintaining the use of fossil fuels. »



« The American people had been persuaded, in the words of U.S.  President Ronald Reagan (r.1980-1988), that government was « the problem, not the solution. »



« By blocking anticipatory acton, neoliberalists did more than expose the tragic flaws in their own system : they fostered expansion of the forms of governance they most abhorred. »



« Baconianism. A philosophy, generally attributed to the English jurist Sir Francis Bacon (1561-1626), that held that through experience, observation, and experiment, one could gather reliable knowledge about the natural world and this knwoledge would empower its holder. »



« Writing from the perspective of a future historian solved that problem. Viewing things in hindsight gives you emotional distance. »



« There will be a future for humanity, even if one no longer dominated by « Western Culture. »



« authoritarian states may well find it easier to make the changes necessary to survive rapid climate change. »



« The challenge is always to determine what is needed in any given situation. »



« It’s way too late for precaution. Now we are talking about damage control. »



« You have to have chutzpah to write any book. Or to stand in a classroom and expect students to listen. Strangely enough, they do, and sometimes they even thank you. Readers, too. »



« Hmm… you can’t predict what your readers will take away. Books are like a message in a bottle. You hope someone will open it, read it, and get the message. Whatever that is. »



The collapse of Western Civilization – A View from the Future by Naomi Oreskes and Erik M. Conway


samedi 9 août 2014

Le Jeûne - Gisbert Bölling

« Manger trop est tout simplement contraire au bon sens de l’économie métabolique : nous faisons travailler l’organisme pour rien en l’empêchant de faire son travail.
Manger trop est contraire au bon sens écologique : nous spolions la planète pour rien.
Manger trop est contraire au bon sens politique : nous privons d’autres de leur minimum vital.
Tous ces arguments parlent aussi en faveur du végétarisme, puisqu’il faut en moyenne 10 calories végétales pour produire une calorie animale ! »

«Pour qu’une journée soit une bonne journée, il faut, un temps d’activités physiques, un temps d’activités intellectuelles, un temps d’activités créatives, un temps de tendresse ou de convivialité, un temps pour l’enfant en nous et un émerveillement. Contrôlez ceci à cinq heures de l’après-midi, cela vous laisse le temps de chercher ce qui manque pour que cette journée soit une bonne journée et que nous n’ayez pas besoin de « bouffer » pour combler le manque. »

Le Jeûne – Gisbert Bölling

mardi 5 août 2014

Le petit guide de la cure de raisin - Claude Aubert


« 10 conseils pour tirer le maximum de profit d’une cure de raisin

-Prévoir dans la mesure du possible, une période et un environnement humain favorables (stress et conflits réduits au maximum)

-Manger légèrement pendant les deux jours précédents le début de la cure (l’idéal est de jeûner, surtout avant une cure longue).

-Effectuer un lavement (à défaut, prendre un purgatif) le premier jour de la cure ; renouveler si possible le lavement els 2 ou 3 jours suivants.

-Choisir du raisin de culture biologique bien mûr. Prendre 2 ou 3 variétés pour rompre la monotonie (dont, si possible, du chasselas). Eviter les variétés à grosses peaux. Bien laver le raisin avant de le manger.

-Manger à sa faim, sans se restreindre ni se forcer. Répartir la quantité journalière (1 à 2 kg en moynne) en 6 ou 7 petits repas.

-Avaler une partie des peaux et pépins, sans mâcher ces derniers.

-En cas de dégoût du raisin, cessez d’en manger jusqu’à ce que l’appétit revienne.

-Faire chaque jour au moins un peu d’exercice (marche, vélo, jardinage, bricolage, sport non violent).

-Reprendre très progressivement l’alimentation après la cure.

-Pour les cures longues il est conseillé d’être suivi par un médecin. »

Le petit guide de la cure de raisin – Claude Aubert

Le libraire de Sélinonte - Roberto Vecchioni

« ‘Aimer’, par exemple, possède pour tous une seule signification. Lorsque quelqu’un prononce ce mot, les associations logiques produites par notre esprit sont toujours les mêmes et il n’y a pas moyen d’en sortir : ‘violent désir physique et gêne pour l’absence de l’objet (exposant élevé : je dirais dix) ; possession, mariage, enfants, héritage, sexe en fonction des nécessités’… »

« rien ne vit aussi intensément que le temps arrêté »

« Mais à l’école, je n’étais pas à mon aise ; je n’aimais pas les choses que j’étais obligé d’écouter, ou, plutôt, cela m’aurait peut-être plu si les professeurs ne s’étaient pas employés à les rendre si lointaines, comme appartenant à un autre monde. »

« Ne plus voir les choses telles qu’elles étaient d’habitude, qu’elles furent justes ou erronées, aurait provoqué chez tous un sentiment de vide, de non-appartenance. »

« Il lisait le temps qu’un mot dure dans le cœur »

« la beauté est ce vêtement que tu sens cousu sur toi, douillet, chaud, indestructible, au milieu de tant d’autres auxquels il manque toujours quelque chose. »

« naufragée, la pensée devint lettre morte »

« La maison, ma maison, sera pleine de livres, ces livres, ces couvertures bleues : une montagne, un océan de livres : dans le salon, dans la chambre, dans la cuisine, dans la salle de bains, sur le balcon. Quelque soit l’endroit vers lequel je me tournerai, je ne verrai rien d’autre que des livres, par paquets, en piles, éparpillés, empilés en équilibre, fermés, ouverts, de côté, de face, sur la tranche, entassés dans des tiroirs ouverts, empilés dans l’évier sous le robinet qui goutte, sous le tapis, derrière les radiateurs, dans le lit, sur le lit, sous le lit, enchevêtrés, ou seuls, libres, libres entre les tasses à café, dans la cuisine, et jusque dans le réfrigérateur. »

Le libraire de Sélinonte – Roberto Vecchioni

jeudi 31 juillet 2014

Professeur cherche élève ayant désir de sauver le monde - Daniel Quinn

« Ce qui m’étonnait le plus, c’est qu’au lieu de vanter ses qualités de pédagogue comme un autre l’aurait fait, ce prof-là avait l’air de demander un service. Comme si c’était lui qui avait besoin de l’élève, et non l’inverse. »

« Les minutes se traînaient comme des après-midi pluvieux. »

« Vous avez l’impression que la sagesse ne peut venir de vous. Vous savez fabriquer de merveilleux gadgets électroniques, envoyer des vaisseaux dans l’espace, pénétrer au cœur de l’atome. Mais la notion du savoir-vivre le plus élémentaire et le plus essentiel vous est étrangère. »

« Vous trouvez parfaitement logique d’être obligés de travailler pour obtenir ce que toutes les autres créatures sur terre ont à leur disposition. Vous êtes les seuls à mettre la nourriture sous clef pour ensuite travailler dur afin de la récupérer, et les seuls à trouver que cela va de soi. »

« Les professeurs ont besoin de leurs élèves pour avancer dans leur voyage, continuer leurs explorations. »

« Ishmael me demanda si j’avais vu grandir des frères et sœurs plus jeunes que moi. Je lui répondis que non.
‘Alors tu n’as pas pu te rendre compte à quel point les enfants en bas âge sont de véritables machines à apprendre, les plus puissantes de tout l’univers connu. Ils acquièrent sans aucun mal autant de langues qu’on en parle chez eux. Nul besoin de les faire asseoir dans une salle de classe pour les assener des cours de grammaire et de vocabulaire, ni de leur infliger des devoirs ou des examens. Pour eux, connaître une ou deux langues maternelles n’est pas du tout une corvée, puisqu’ils y trouvent tout de suite leur compte et y prennent beaucoup de plaisir. »

« Tu verras, dans les années à venir, de plus en plus de gens intelligents et tout à fait normaux seront attirés par les sectes et voudront en faire partie, non parce qu’ils seront fous, mais parce que la secte leur offrira ce qu’ils désirent véritablement et qu’ils ne peuvent obtenir dans le monde de Ceux-qui-prennent. Ce soutien réciproque est bien davantage qu’une simple façon de subsister, c’est un mode de vie profondément satisfaisant sur le plan humain. Les gens aiment vivre ainsi. »

« Que vous soyez avocats, médecins, agents de change, réalisateurs de films, industriels, leaders politiques, étudiants, marchands de frites ou balayeurs, il vous faudra tous, autant que vous êtes, jouer les professeurs. »

Professeur cherche élève ayant désir de sauver le monde – Daniel Quinn

mercredi 30 juillet 2014

Benedict Cumberbatch The Biography - Justin Lewis


« What had marked him out early, though, was a refusal to chase populist parts for their own sake. He had always opted for the route of quality work, and had never committed to long runs of a television series. This enabled him to avoid being typecast in one role. »

« By being occasional, Sherlock always feels like special television. ‘I just want to bring people in a little bit to the idea of sitting down on a Sunday three consecutive weeks,’ Cumberbatch told America’s National Public Radio in 2012, ‘and having that water-cooler moment, that really was a sort of national sensation in the UK. It was an extraordinary cultural moment.’ »

« ‘He’s a handsome, remote genius,’ offered Sherlock co-creator Steven Moffat. ‘He’s impersonating a glacier but actually he’s a volcano – or actually that’s what I imagine his frantic and amorous female following are thinking.’ »

« A restless toddler, Benedict showed little sign of controlling his energy during his first years in education. »

« I probably had Attention Deficit Hyperactivity Disorder, or something on the border of it. I was always performing, doing silly voices. »

« His whisky beaten, cigarette stained voice aptly captured the personality of the philandering private eye. »

« The second hald of his gap year found him in Darjeeling, West Bengal, India, where he taught English to Buddhist monks for an organisation appropriately called GAP. He was able to live with the monks, and witness all their daily rituals, including working and praying. ‘They taught me about the duplicity of human nature, but also the humanity of it, and the ridiculous sense of humour you need to live a full spiritual life.’ »

« He wasn’t starry-eyed. »

« ‘Sherlock Holmes explained,’ said the Doctor Who writer. ‘Superman never told you how he flew, he just did. The Doctor never says a word about how the Tardis can be bigger on the inside, it just was. But Sherlock can’t wait to tell you how the trick is done – and I couldn’t turn the pages fast enough to find out.’ »

« He has a really strong and assured way with language, and he’s quick and able to play quick thinkers as a result, people who are mercurial. »

« Cumberbatch had a reputation for working hard, and despite his determination to keep himself in trim (plenty of swimming, yoga and honey), sometimes this led to lapses in his health. »

« He has revealed that he could not learn these speeches ‘parrot fashion’. Instead, he explained : ‘In rehearsals, repetition, ‘actioning’ the script, a Stanislavski-based method of understanding the why, what and how of the part by applying transitive verbs to each line, association with that action, the cue line and any blocking all act as triggers to remember the line.’ Although he acknowledged that ‘a patient assistant director or girlfriend’ was helpful too. »

« If he wasn’t being cast as someone posh, it was as someone clever or creative, scientists, mathematicians, artists. »

« ‘There’s something of the Alan Rickman about him,’ said the Guardian. »

« I want to have my Daniel Craig moment ! »

Benedict Cumberbatch The Biography – Justin Lewis

mardi 22 juillet 2014

Elif gibi sevmek - Hikmet Anil Öztekin

« Kalem senin ! Mürekkebin de var ! Elif’i yazacak kagidin da var !
Kalem senin iradene yön veren aklin,
Mürekkep seni sen yapan muhabbetin,
Kagit ise içinde asigi da masugu da besleyip yasatacagin gönlündür.
Aklin iradene sahip çikip muhabbetine versin kendini ve o muhabbeti kalbine islesin.
Elif olarak islesin..
Elif gibi dosdogru..
Elif gibi ilk..
Elif gibi dimdik.. »

« kitaplari seven, okuyan, kilan,
sadece vuslata degil hasrete de Eyvallahi olan,
kendi çayini kendi demleyen,
dostlara Selam olsun.. »

« Ismin ;
Sevmenin tarifi,
Yazdiklarimin özeti, sevdamin adiydi,
Ismin, Elif’ti.. »

« Geldigim yerlerde,
suya benzetirdim seni,
bugün,
bogazim kurudu susuzluktan.. »

« Bu sabah öyle biz gibi ki Istanbul,
Elif’in dünyaya verdigi anlam gibi yagiyor kar gökten,
Bizim gibi birbirimize degmeden,
Bizim gibi ayri ayri eriyerek.. »

« Bir bilsen ne kadar özledim,
utani, nefes olur gelirsin… »

« Ilk kez okudugum kitabin sayfasini çevirirken yüzüme vuran esinti bile seni hatirlatiyor,
anilari geçtim ben, yeni her seyde sen varsin.. »

« Yâr,
bizim sevdamizi bir de kül olan o koca ormanda,
elif gibi dimdik duran,
nasibine, tek hecesine sevdali,
gözleri hasretten kabuk baglamis o çinarlara sor.. »

« Öyle ihtimaller denedim ki sana ;
bir keresinde bütün parami o eski kirmizi körüklü otobüslerde,
günlerce sensiz Istanbul’u gezmeye vermistim,
dünyadaki bütün teyzelere yer vermek için,
dünyadaki bütün teyzelerden ‘Allah sevdigine kavustursun yavrum’ duasi alabilmek için. »

« Sonra yandik on yillik bir sevda atesinde,
ne eller kalem tutar oldu ne gözler kurur,
bogazdaki dügüm kitledi nefesimizi, siirler durdu,
en son, elif gibi sevdik dedik kitap oldu.. »

« Özgür olacak sevdigin, her sey, dünya, para, heyecanlar kontrölünüzde olacak.
Korkmayacaksiniz hiçbir seyden, ötesi yok aslinda cehennemin dibine kadar birbirini sevmeye cesaret eden bir çift olacaksiniz »

« Aslinda sevmek bir kültür meselesidir. O kadar genis bir alginiz olacak ki, dinciden daha dindar olacaksiniz, en gezginden daha çok gezeceksiniz, en gevsekten daha çok güleceksiniz, en iyiden daha iyi sarilacaksiniz. »

« Yine erkeklik yapip Ikea’daki bütün örnek evleri alacagim sana. »

« Yetecek sana onun gözleri,
aydinlikta da karanlikta da… »

« Kitaplardan basini kaldirma ufaklik, dünya kötü bir yer..
Her yer ayrilik kokuyor,
Ve bunu hiçbir zaman unutma
En kalici ayrilik kokusunu en sevdiklerin sikar.. »

« Sevdiginin ;
her tebessümü cenneti sevme gerekçen,
her gözyasi ise cehenneme kelepçen.. »

« Ilk defa bu yil, günesin batisini dogusundan daha çok sevdim, ölümü sever gibi yani,
Annem yaslandigin içindir oglum dedi, »

« Gecenin en siyahinda gelir, yakamozun en güzeli.. »

« Sevmek,
belki bir gün okur diye,
sair olmaktir. »

« Sevdigine sadik olmayann Allah’a da olamaz !! »

Elif gibi sevmek – Hikmet Anil Öztekin

mercredi 9 juillet 2014

The Guernsey Lieterary and Potato Peel Pie Society - Mary Ann Shaffer & Annie Barrows


« I don’t want to be married just for the sake of being married. I can’t think of anything lonelier than spending the rest of my life with someone I can’t talk to, or worse, someone I can’t be silent with. »

« Perhaps there is some secret sort of homing instinct in books that brings them to their perfect readers. »

« That’s what I love about reading : one tiny thing will interest you in a book, and that tiny thing will lead you to another book, and another bit there will lead you on to a third book. It’s geometricaly progressive »

« Bath is a glorious town : lovely crescents of white, upstanding houses instead of London’s black, gloomy buildings or – worse still – piles of rubble that were once buildings. It is bliss to breathe in clean, fresh air with no coal smoke and no dust. The weather is cold, but it isn’t London’s dank chill. Even the people on the street look different – upstanding like their houses, not grey and hunched like Londoners. »

« Night-time train travel is wonderful again ! »

« I don’t consider myself a real peeper – they go in for bedrooms, but it’s families in sitting rooms or kitchen that thrill me. I can imagine their whole lives from a glimpse of bookshelves, or desks, or burning candles, or bright cushions. »

« The poor child had never seen so many men in one place in her life. Think of it – a whole generation grown up without dances or teas or flirting. »

« I look a lively, dashing, haute-coutured (if this isn’t a French verb, it should be) thirty. »

« I didn’t fire the delivery boy – I promoted him. He got me what I couldn’t manage to get for myself : an introduction to you. »

« Men are more interesting in books than they are in real life. »

« How did you know that I like white lilac above all flowers ? »

« Do you live by the river ? I hope so, because people who live near running water are much nicer than people who don’t. I’d be cross as a snake if I lived inland. »

« She’s one of those women who are more beautiful at sixty than they could possibly have been at twenty »

« I told her the story and she presented her cheek an infinitesimal quarter of an inch to be kissed. »

« ‘I’ve come to tell you my intentions.’
‘For my house ?’ I snapped.
‘No, for Elizabeth,’ he said. And that’s what he did – just as if I were the Victorian father and he the suitor. He perched on the edge of a chair in my drawing room and told me that he planned to come back to the Island the moment the war was over, marry Elizabeth, grow freesias, read, and forget about war. By the time he’d finished, I was a little bit in love with him myself. »

« How could I have ever considered marrying him ? One year as his wife, and I’d have become one of those abject, quaking women who look at their husbands when someone asks them a question. I’ve always despised that type, but I see how it happens now. »

« Remy, like most Frenchwomen, is practical. She would want evidence of Dawsey’s feelings for her before she changed her plans willy-nilly. »

« For now, I will ask Kit over for supper and to spend the night with me so that Juliet and Dawsey can have the freedom of shrubbery – just like Mr Darcy and Elizabeth Bennet. »

The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society – Mary Ann Shaffer & Annie Barrows