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dimanche 4 janvier 2015

Le livre du voyage - Bernard Werber

« Bonjour, lecteur.
Tu me vois.
Je te vois aussi.
Tu as un visage lisse aux yeux humides. »

« Notre contact s’est aussi établi au niveau de la couverture.
Je sens tes doigts contre mon dos,
tes pouces contre mes deux tranches.
Ca me chatouille un peu d’ailleurs. »

« La particularité de ce voyage, c’est que tu en es le héros principal.
Tu l’as déjà été.
Mais c’était jusque là, comment dire, plus…
Indirect.
On ne te l’avait jamais signalé mais :
Jonathan Livingstone du roman de Richard Bach c’était déjà toi.
De même que le Petit Prince de Saint-Exupéry, l’homme qui voulut être roi de Kipling, pe prophète de Khalil Gibran, le messie de Dune et Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. »

« Lis-moi comme un conte.
C’est ainsi que je serai le plus caressant à tes pupilles. »

« Parfois les objets peuvent venir en aide aux être dotés de conscience. »

« Je ne suis formé que de fines tranches de cellulose provenant des forêts norvégiennes. Ces mots ne sont que des signes tracés à l’encre de Chine extraite de quelques pieuvres asiatiques malchanceuses.
Cependant, la manière dont ils sont agencés pour former des phrases peuvent chanter à tes oreilles sont capables, non seulement de changer ta perception de cet instant,
mais de te changer toi et donc
de changer le monde. »

« Ecoute la vois du livre. »

« Je peux être beaucoup si tu le désires.
Quelque chose que tu pourras consulter sans cesse où que tu sois.
Quelque chose qui ne te laissera jamais ni seul ni sans sortie de secours.
Un ami de papier. »

« Le lieu où tu vas me lire sera un lieu de quiétude.
Il faut que cet endroit soit rempli de bonnes ondes.
C’est peut-être ton appartement, un café, une bibliothèque, ton lieu de travail, ton lieu de vacances.
Ou bien un wagon de métro, un bus, un train, un avion ou un bateau. 
Cet endroit doit être suffisamment éclairé, suffisamment aéré, suffisamment silencieux pour que tu l’oublies. »

« Je crois que vous, les humains, vous êtes tous un peu jaloux les uns des autres, alors vous ne vous incitez pas mutuellement à monter vos meilleurs côtés »

« Les nuages, tu ne l’avais jamais remarqué, ont leur langage. »

« Vous, les humains, dès que vous êtes réunis en un lieu exigu, vous finissez toujours par vous taper dessus. »

« Lors d’une réunion des grands livres classiques, il paraît que certains romans ont évoqué la possibilité que vous ne soyez pas  des animaux sociaux, mais plutôt des animaux solitaires qui se forcent à être ensemble. »

« Pourtant, si j’avais pu assister à leurs débats, je leur aurais dit qu’en fait pour moi les humains sont plutôt en voie de socialisation. »

« Dis-lui qu’il suffit simplement de le vouloir pour pouvoir décoller.
Comment ça, pourquoi je ne lui en parle pas moi-même ?
Mais parce que moi je ne sui qu’un livre.
Je ne peux agir que sur ceux qui me lisent.
Il ne viendrait jamais à l’idée de cette fille qu’il est possible de trouver un réconfort dans un livre. »

« Tous ceux qui proposent la même chose que moi m’inquiètent, »

« Dis-lui que les livres ont la puissance que leur accorde leur lecteur et que celle-ci peut être sans fin. »

« Le doute et la curiosité sont plus forts que la croyance et l’érudition. »

« Autrefois, « im-bécille » signifiait « qui n’a pas de béquille ».
Un imbécile est quelqu’un qui n’a aucun tuteur, aucun bâton, aucune béquille pour le faire tenir droit.
Il trébuche mais, au moins, il avance, et il avance seul.
Imbécile : c’est en fait le plus beau compliment que tu pouvais recevoir. »

« Pour l’instant, je serai un peu comme un agent immobilier venu te livrer la clef.
Ce qu’il y a d’extraordinaire dans ce « chez-toi », c’est que tu vas le fabriquer avec ton imagination et ta capacité de construction.
Il faut tout d’abord une zone dégagée. »

« Tu es doté aussi de cinq sens spirituels : émotion, imagination, intuition, conscience, inspiration. »

« Tu apprends que les idées sont comme des êtres indépendants. »

« La présence tiède de tes amis est comme un grand manteau qui te protège. »

« Aime tes ennemis, c’est le meilleur moyen de leur porter sur les nerfs. »

« Il faut toujours remercier ses ennemis. Sans eux, tu n’évoluerais pas. »

« Le Système est trop grand, trop lourd, trop ancien, trop complexe. »

« N’oublie pas que le mot « maladie » vient de « mal à dire. »

« Elle concède que quelques sociétés tribales maintiennent un certain cérémonial autour d’elle. Là-bas, les enfants sont éduqués à l’accepter et à la respecter. »

« A force de cacher vos dépouilles dans des cercueils hermétiques, les asticots ne peuvent même plus vous manger.
Vos chairs mortes ne fertilisent plus le sol et ne retournent plus au cycle de la nature.
Il faut que les hommes comprennent à quel point ils ont tort de ne pas l’accepter. »

« Tu as peut-être peur de pas avoir réalisé ce que tu devais faire. »

« Finalement, ce que te fait peur dans la mort, c’est que quelqu’un d’aussi important que toi n’existe plus… »

« L’humour est plus fort que la mort. »

« Il est gêné par le regard libre que tu portes sur toi-même. »

« Nous voici sur une plage de sable fin et tiède au bord d’un lac.
Les couleurs sont pastel.
L’eau est turquoise avec des reflets lilas.
Tu entends une musique sur un accord en la.
C’est une mélodie essentiellement dominée par des instruments à cordes : harpe, mandoline, guitare, violon léger.
On pense à Vivaldi. »

« Ils te disent qu’ils rêvent en permanence.
Ils t’expliquent que la moitié de leur cerveau dort pendant que l’autre moitié est active.
Si bien qu’au moment où ils jouent avec toi, ils sont aussi en train de rêver. »

« Pour les décrypter, il faut savoir que, dans le dessin du chiffre,
les courbes représentent l’amour,
les traits horizontaux l’attachement,
les croisements les choix. »

« Tu lui demandes qui elle est.
Elle préfère te dire qui tu es « toi ».
Elle te parle de toi et tu es étonné qu’elle en sache autant sur tes secrets les plus intimes. »

« Si l’école t’a préparé à gérer les difficultés, il aurait aussi fallu qu’elle te prépare à gérer les succès. »

Le livre du voyage – Bernard Werber