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Le pouvoir politique et sa représentation - Royaume-Uni, Etats-Unis


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mardi 30 juillet 2013

La Liste de mes envies - Grégoire Delacourt

« Je n’ai pas la taille mannequin ; je suis du genre pulpeuse, enrobée même. Du genre qui occupe une place et demie. »

« Comme une vie sans histoires. Comme cette ville épouvantable, sans aéroport ; cette ville grise d’où l’on ne peut pas s’enfuir et où personne n’arrive jamais, aucun voleur de cœur, aucun chevalier blanc sur un cheval blanc. »

« Vous voyez, on se ment toujours.
Parce que l’amour ne résisterait pas à la vérité. »

« Nadine est arrivée deux ans après et depuis je n’ai plus jamais retrouvé mon poids idéal. Je suis restée grosse, une sorte de femme enceinte vide, un ballon rempli de rien. Une bulle d’air.»

« J’en ai marre de cette ville, j’ai l’impression de vivre dans une brochure historique »

« Avant de partir à son tour, il nous a informés qu’il arrêtait ses études et qu’il allait travailler avec la fille comme serveur au Palais Breton, une crêperie sise à Uriage, ville thermale à dix minutes de Grenoble. »

« C’était une femme du quartier, une adorable petite branche d’arbre sec, comme l’était l’actrice Madeleine Renaud. Elle apportait des tagliatelles. Je toussai. Tant de sollicitude inattendue m’étouffait. Je n’avais pas l’habitude que l’on me donne quelque chose sans que je l’aie demandé. Je ne pus parler. Elle sourit, si douce. Elles sont aux épinards et au fromage frais. Des féculents et du fer. »

« Règles. Le mot magique. Qui éloigne la plupart des hommes. »

« C’est un psychologue. Je ne savais pas qu’avoir dix-huit millions était une maladie. Mais je me retiens de tout commentaire. »

« Elle repose sa tasse de café dans laquelle elle n’a pas trempé ses lèvres daisyduckiennes. »

« Et me voilà, moi, quelqu’un d’Arras, assise sur ses belles fesses en train de manger un sandwich au jardin des Tuileries à Paris comme une étudiante alors que j’ai une fortune dans mon sac. »

« Faire soi-même possède quelque chose de très beau »

« Etre riche, c’est voir tout ce qui est laid puisqu’on a l’arrogance de penser qu’on peut changer les choses. Qu’il suffit de payer pour ça. »

« Les bulles du vin délient nos langues lorsqu’elles éclatent dans nos palais. »

« On passe une vie à remplir une maison ; et quand elle est pleine, on casse les choses pour pouvoir les remplacer, pour avoir quelque chose à faire le lendemain. On va même jusqu’à casser son couple pour se projeter dans une autre histoire, un autre futur, une autre maison. »

La Liste de mes envies – Grégoire Delacourt

samedi 27 juillet 2013

Of Mice and Men - John Steinbeck

“Maybe ever’body in the whole damn world is scared of each other.”
“As happens sometimes, a moment settled and hovered and remained for much more than a moment. And sound stopped and movement stopped for much, much more than a moment.”
“A guy needs somebody―to be near him. A guy goes nuts if he ain't got nobody. Don't make no difference who the guy is, long's he's with you. I tell ya, I tell ya a guy gets too lonely an' he gets sick.”
“Guy don't need no sense to be a nice fella. Seems to me sometimes it jus' works the other way around. Take a real smart guy and he ain't hardly ever a nice fella.”
“His ear heard more than what was said to him, and his slow speech had overtones not of thought, but of understanding beyond thought.” 
“Trouble with mice is you always kill 'em. ”
“Just like heaven. Ever’body wants a little piece of lan’. I read plenty of books out here. Nobody never gets to heaven, and nobody gets no land. It’s just in their head. They’re all the time talkin’ about it, but it’s jus’ in their head.”
“I ain't got no people. I seen the guys that go around on the ranches alone. That ain't no good. They don't have no fun. After a long time they get mean. They get wantin' to fight all the time. . . 'Course Lennie's a God damn nuisance most of the time, but you get used to goin' around with a guy an' you can't get rid of him.”
“George's voice became deeper. He repeated his words rhythmically as though he had said them many times before. 'Guys like us, that work on ranches, are the loneliest guys in the world. They got no family. They don't belong no place. They come to a ranch an' work up a stake, and the first thing you know they're poundin' their tail on some other ranch. They ain't got nothing to look ahead to.”
“Evening of a hot day started the little wind to moving among the leaves. The shade climbed up the hills toward the top. On the sand banks the rabbits sat as quietly as little gray, sculptured stones.”
“In every bit of honest writing in the world, there is a base theme. Try to understand men, if you understand each other you will be kind to each other. KNOWING A MAN WELL NEVER LEADS TO HATE and nearly always leads to love. There are shorter means, many of them. There is writing promoting social change, writing punishing injustice, writing in celebration of heroism, but always that base theme. TRY TO UNDERSTAND EACH OTHER!”

Of Mice and Men - John Steinbeck