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vendredi 13 novembre 2015

Les gens heureux lisent et boivent du café – Agnès Martin-Lugand


« Mon rituel pouvait commencer. J’aspergeai ma peau du parfum de Colin, première couche de protection. Je fermai les boutons de sa chemise, deuxième couche. J’enfilai son sweat à capuche, troisième couche. Je nouai mes cheveux mouillés pour conserver leur odeur de fraise, quatrième couche. »

« L’odeur du café mêlée à celle des livres me sauta au nez. »

« Quel pays étrange, où les gens étaient tous gentils et accueillants, exception faite de ce rustre d’Edward, mais où l’on vous forçait à payer direct vos consommations. A Paris, ce charmant barman se serait fait remettre en place sans comprendre comment. Sauf qu’en France, ce même barman n’aurait pas été aimable, il n’aurait pas dégoisé un mot, quanà à se fendre d’un sourire, même pas en rêve. »

Les gens heureux lisent et boivent du café – Agnès Martin-Lugand

mercredi 11 novembre 2015

Comment on meurt – Émile Zola


« Elle état un peu maigre ; maintenant, ses épaules, en mûrissant, ont pris la rondeur d’un fruit soyeux. Jamais elle n’a été plus belle. Quand elle entre dans un salon, avec ses cheveux d’or et le satin de sa gorge, elle a paraît être un astre à son lever ; et les femmes de vingt ans la jalousent. »

« Le dernier adieu s’envole dans l’air. Quand les prêtres ont béni le corps, le monde se retire, et il n’y a plus, dans ce coin écarté, que les fossoyeurs qui descendent le cercueil. Les cordes ont un frottement sourd, la bière de chêne craque. M. le comte de Verteuil est chez lui. »

« C’est la morte qui se réveille en eux, avec son avarice et ses terreurs d’être volée. Quand l’argent empoisonne la mort, il ne sort de la mort que de la colère. On se bat sur les cercueils. »

« C’est ainsi dans le commerce : on y meurt, sans avoir le temps de se soigner. »

« Oui, le vieux est mort, sans remuer un membre. Il a soufflé son dernier souffle droit devant lui, une haleine de plus dans la vaste campagne. Comme les bêtes qui se cachent et se résignent, il n’a pas dérangé les voisins, il a fait sa petite affaire tout seul, en regrettant peut-être de donner à ses enfants l’embarras de son corps. »

Comment on meurt – Émile Zola

dimanche 8 novembre 2015

La Nostalgie heureuse - Amélie Nothomb

"Tout ce que l'on aime devient une fiction."

"Si le temps mesure quelque chose chez un être humain, ce sont les blessures."

La Nostalgie heureuse - Amélie Nothomb