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mardi 5 août 2014

Le libraire de Sélinonte - Roberto Vecchioni

« ‘Aimer’, par exemple, possède pour tous une seule signification. Lorsque quelqu’un prononce ce mot, les associations logiques produites par notre esprit sont toujours les mêmes et il n’y a pas moyen d’en sortir : ‘violent désir physique et gêne pour l’absence de l’objet (exposant élevé : je dirais dix) ; possession, mariage, enfants, héritage, sexe en fonction des nécessités’… »

« rien ne vit aussi intensément que le temps arrêté »

« Mais à l’école, je n’étais pas à mon aise ; je n’aimais pas les choses que j’étais obligé d’écouter, ou, plutôt, cela m’aurait peut-être plu si les professeurs ne s’étaient pas employés à les rendre si lointaines, comme appartenant à un autre monde. »

« Ne plus voir les choses telles qu’elles étaient d’habitude, qu’elles furent justes ou erronées, aurait provoqué chez tous un sentiment de vide, de non-appartenance. »

« Il lisait le temps qu’un mot dure dans le cœur »

« la beauté est ce vêtement que tu sens cousu sur toi, douillet, chaud, indestructible, au milieu de tant d’autres auxquels il manque toujours quelque chose. »

« naufragée, la pensée devint lettre morte »

« La maison, ma maison, sera pleine de livres, ces livres, ces couvertures bleues : une montagne, un océan de livres : dans le salon, dans la chambre, dans la cuisine, dans la salle de bains, sur le balcon. Quelque soit l’endroit vers lequel je me tournerai, je ne verrai rien d’autre que des livres, par paquets, en piles, éparpillés, empilés en équilibre, fermés, ouverts, de côté, de face, sur la tranche, entassés dans des tiroirs ouverts, empilés dans l’évier sous le robinet qui goutte, sous le tapis, derrière les radiateurs, dans le lit, sur le lit, sous le lit, enchevêtrés, ou seuls, libres, libres entre les tasses à café, dans la cuisine, et jusque dans le réfrigérateur. »

Le libraire de Sélinonte – Roberto Vecchioni

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