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dimanche 15 septembre 2013

Comme des larmes sous la pluie - Véronique Biefnot


« Pour Naëlle, aujourd’hui était un jour bleu, et elle ne remarquait pas le regard de ces hommes ; plongée dans sa lecture, le reste du monde n’existait plus ! »

« Debout, elle était encore plus spectaculaire. Au boulot, ils l’appellaient « la gazelle » ; eux faisaient référence à sa taille élevée, à la gracieuse lenteur de ses mouvements, à ses yeux en amande, si grands et presque toujours baissés »

« elle ne faisait rien pour se fondre dans la masse, pour paraître plus ordinaire. Elle aurait pu renoncer aux talons hauts mais elle appréciait la jolie cambrure qu’ils donnaient à ses jambes, elle aurait pus couper ses longs cheveux, mais elle aimait les sentir caresser sa taille au moindre mouvement, elle aurait aussi pu cesser de les décolorer, mais ce blond léger, enfantin la rassurait. »

« j’adore lire, alors le métro, c’est idéal »

« Pour échapper à la promiscuité du métro qu’elle supportait parfois difficilement, Naëlle se mit à lire, debout, adossée à la paroi métallique. Depuis des années, elle avait développé cette faculté d’échapper à la réalité grâce à la lecture ; ses compagnons de voyage couchés sur le papier étaient bien différents de ceux qu’elle côtoyaient chaque jour avec leurs odeurs, leur présence envahissante, leurs regards insistants. »

« Durant son adolescence, sa timidité et son mutisme n’avaient pas incité ses professeurs à la stimuler. Sa scolarité s’était donc limité à un graduat technique. Seule, avec avidité, elle avait dévoré tous les livres qui lui tombaient sous la main, ceux de l’institut puis, rapidement, tous ceux de la petite bibliothèque communale où on lui permettait d’accéder une fois par semaine. »

« Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours eu un livre sous la main : enfant, ça me permettait d’échapper au monde que les adultes m’imposaient, de vivre des aventures extraordinaires par procuration, et aujourd’hui, c’est comme un sas entre la vie réelle et le monde des rêves. »

« tes cheveux blonds, traîtresse, filets de lune emprisonnant mon âme »

« Pastel, légère, telle une ombre peinte par Leonor Fini, elle passa la porte. »

« On relève davantage de traces de cette anomalie, comme vous le dites, dans certaines régions de Turquie et du bassin méditerranéen, mais c’est peut-être purement culturel ou lié à un passé chargé de légendes et de mythologie où les androgynes sont omniprésents, d’où une plus grande facilité à admettre leur existence. »

Comme des larmes sous la pluie – Véronique Biefnot

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