« N’est-ce pas une joie
d’étudier, puis, le moment venu, de mettre en pratique ce que l’on a
appris ? N’est-ce pas un bonheur d’avoir des amis qui viennent de
loin ? Et n’est-il pas un honnête homme celui qui, ignoré du monde, n’en
conçoit nul dépit ? »
« La piété filiale et le respect des aînés sont les racines
mêmes de l’humanité. »
« Quand ses devoirs lui en laissent le loisir, qu’il étudie
les belles-lettres. »
« Un homme de qualité qui mange avec modération, qui
n’exige nul confort dans son logement, qui se montre diligent aux affaires et
circonspect dans ses propos, qui cultive la droiture en fréquentant les sages –
celui-là, on peut vraiment dire qu’il aime l’étude. »
« On t’enseigne une chose, et tu es capable d’en déduire
une autre. »
« Etudier sans réfléchir est vain, mais réfléchir sans
étudier est dangereux. »
« Le vrai savoir, c’est de reconnaître qu’on sait ce qu’on
sait, et qu’on ne sait pas ce qu’on ne sait pas. »
« ‘Pratiquez le piété filiale avant toute chose, ainsi que
l’amour fraternel, et le gouvernement en bénéficiera.’ Cela aussi, c’est une
façon de faire la politique. »
« Oh, les fossettes de son sourire charmant !
Oh le noir de ses beaux yeux ! »
« L’honnête homme envisage les choses du point de vue de la
justice, l’homme vulgaire, du point de vue de son intérêt. »
« Quand vous rencontrez un homme vertueux, cherchez à
l’égaler. Quand vous rencontrez un homme dénué de vertu, examinez vos propres
manquements. »
« Gardez à l’esprit l’âge de vos père et mère : que
cette pensée soit et votre joie et votre inquiétude. »
« Il était sensible, il aimait l’étude, et il ne rougissait
pas de s’instruire auprès de ses inférieurs ; c’est pourquoi on l’a
surnommé ‘le Civilisé’. »
« L’honnête homme est rond et jovial, l’homme vulgaire est
pointu et lugubre. »
« Un homme qui étudierait trois ans sans penser à faire
carrière – voilà qui se rencontre rarement. »
« Il est honteux de demeurer pauvre et obscur dans un pays
bien gouverné ; il est honteux de devenir riche et honoré dans un pays mal
gouverné. »
« Etudier, c’est comme courir après ce qui nous échappe,
tout en craignant de perdre ce qu’on a déjà. »
« On peut priver une armée de son général en chef, on ne
saurait priver le dernier des hommes de son libre arbitre. »
« S’il pensait vraiment à elle, il n’y aurait pas de
distance qui compte. »
« ‘Je vous croyais mort.’ L’autre répondit : ‘Vous
vivant, comment oserais-je mourir ?’ »
« un peuple sans foi ne saurait tenir debout. »
« Envoyer à la guerre un peuple qu’on a pas instruit, c’est
l’envoyer à sa perte. »
« Autrefois on étudiait pour soi, aujourd’hui on étudie
pour impressionner les autres. »
« Les flatteurs sont dangereux. »
« Qui ne se préoccupe pas de l’avenir lointain, se condamne
aux soucis immédiats. »
« Qu’ils sont pénibles ces gens qui passent tout la journée
en société, se bornant à faire des jeux de l’esprit, sans que leur conversation
lève jamais une seule vérité ! »
« L’honnête homme enrage de disparaître de ce monde sans
avoir illustré son nom. »
« ‘Y a-t-il un seul mot qui puisse guider l’action d’une
vie entière ?’ Le Maître dit : ‘Ne serait-ce pas considération :
ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît.’ »
« Ceux dont le savoir est inné, constituent une catégorie
supérieure. Puis viennent ceux dont le savoir fut acquis par l’étude. Puis ceux
qui se sont mis à étudier parce qu’ils se trouvaient dans une mauvaise passe.
Tout en bas, il y a les gens qui se trouvent dans une mauvaise passe, mais qui
n’étudient pas. »
« La nature rapproche, la coutume sépare. »
« Seuls les gens suprêmement intelligents et les gens
suprêmement bêtes ne changent pas. »
« Le culte de l’intelligence sans le goût de l’étude tourne
à la frivolité. »
Les entretiens de Confucius - Confucius
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire