« Mon rituel pouvait
commencer. J’aspergeai ma peau du parfum de Colin, première couche de
protection. Je fermai les boutons de sa chemise, deuxième couche. J’enfilai son
sweat à capuche, troisième couche. Je nouai mes cheveux mouillés pour conserver
leur odeur de fraise, quatrième couche. »
« L’odeur du café mêlée à
celle des livres me sauta au nez. »
« Quel pays étrange, où les
gens étaient tous gentils et accueillants, exception faite de ce rustre d’Edward,
mais où l’on vous forçait à payer direct vos consommations. A Paris, ce
charmant barman se serait fait remettre en place sans comprendre comment. Sauf
qu’en France, ce même barman n’aurait pas été aimable, il n’aurait pas dégoisé
un mot, quanà à se fendre d’un sourire, même pas en rêve. »
Les gens heureux lisent et boivent
du café – Agnès Martin-Lugand
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire